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10 km d’Echirolles

ma plus grande déception

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10 km : 42.34 minutes ???? Avril 2017 Objectif Final : Gagner un 10 km...

 

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Je m’appelle Ali alias Ali_RunHappy. Je cours par amour et plaisir de vouloir partager ma passion avec la communauté de la course à pied ...
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10 km d’Echirolles - Mon Compte-Rendu du running

10 KM D’ECHIROLLES

10 km d’Echirolles : ma plus grande déceptionArticle écrit à la base pour le site : www.osezcourir.frTu l’auras vu avec le titre : ce jour du 4 juin 2017 est à marquer dans vos calendriers, agendas et même cahiers de textes pour les plus jeunes, d’une croix noire et j’insiste sur la couleur noire ! On va pas se mentir, jaune fluo, ça en jette un peu moins pour un sujet triste !Je t’invite à aller prendre une boite de Kleenex. Si tu es radin, tu peux même utiliser le mouchoir que tu as utilisé lors de l’article sur les coups de soleil ; si tu es dépressif, je t’invite à t’éloigner de l’écran de l’ordinateur car cette histoire digne des plus grandes tragédies grecques pourrait te faire un peu plus sombrer dans la dépression.Je tiens à préciser que, comme à mon habitude, je vais écrire cet article avec ma petite touche d’humour lourdingue de coureur, mais que cette course fut tout de même une véritable déception.Pas de la part de l’organisation ni du parcours mais de moi-même, et que je ne faisais point le malin à l’arrivée ! Pour te donner une idée, imagine dans quel état tu te mets quand tu rentres à la maison et que tu vois ton petit chien trop mimi en train de grignoter ta nouvelle paire de Asics.Maintenant que tu as le contexte, si tu venais avec moi près du feu que je te raconte comment cette histoire s’est déroulée…Mon record sur 10 km avant cette course : 42.34 minutesMon objectif de course : passer sous la barre des 42 minutes10 km d’Echirolles : 5 premiers kilomètres maîtrisés de A à Z3…2…..1…..Partez !Nom de dieu, mais être dans le groupe de tête de la course dès le départ, c’est violent, on joue un peu des coudes pour gagner une petite place, ça part à toute vitesse, bref cela n’a rien à voir avec le milieu du peloton où j’avais l’habitude de commencer dans les courses précédentes, comme le 10 km du Muguet.Ma nouvelle stratégie est de partir avec le groupe de tête, de réussir à me glisser dans un groupe qui court légèrement plus vite que moi et de m’accrocher pour me faire traîner jusqu’à la fin.Enfin, cette stratégie, c’était sur le papier car dans le feu de l’action, je me contente de remonter tranquillement la file de coureurs par la gauche. La route étant assez large, les règles de position des coureurs est plutôt bien respectée et il n’y a également pas de bouchon, un réel plaisir !Les jambes sont en bonne forme, le mental également, je ne vois à ce moment aucune raison pour ne pas réussir à battre mon chrono. Bref je suis fier comme un coq, le buste levé, un beau petit sourire de jeune coureur insolent. Même les dieux semblent avec moi car la météo est nuageuse mais sans une goutte de pluie. Le temps idéal !Je passe devant les arrêts de trams où des dizaines de personnes nous regardent passer en courant comme des dératés… Les pauvres ont dû penser que le phénomène Pokemon Go était de retour.Une petite gêne commence à se faire sentir au niveau de ma cuisse gauche, sans doute due à un échauffement un peu trop court. En arrivant à la ligne d’arrivée, je montre ma cuisse à Gaëlle en lui faisant comprendre que ma jambe me fait un peu mal. Après la course, elle me racontera que mon geste a créé une discussion mouvementée dans un groupe de dames âgées qui avaient de la peine pour moi. Je vous présente donc toutes mes excuses mesdames pour cette fausse peur Mon temps de passage au 5e kilomètre est de  21.28 minutes soit un poil trop lent. Il va falloir que je donne un petit coup d’accélérateur.Cela tombe bien, je vois un coureur juste devant moi qui accélère également, le voilà mon partenaire de course !10 km d’Echirolles : un imprévu qui va briser mes chances de recordAu 6e kilomètre, ma gêne à la cuisse disparaît par elle-même. Je pense après coup que mon échauffement a peut-être été un peu trop court. La prochaine fois, quelques lignes droites supplémentaires ne seraient sans doute pas de trop.Une petite douleur commence à se faire ressentir au niveau de mon estomac, rien de très grave mais cela me préoccupe un petit peu car ce n’est pas sans me rappeler certains entraînements où des crampes ne tardaient pas à se manifester quelques minutes plus tard.Mais peu importe, pour l’instant, il faut que je reste concentré sur ma course. Il ne reste plus que deux kilomètres, je viens tout juste de passer le panneau m’indiquant le 8 km, il n’y a plus que quelques virages avant une grande ligne droite et là, ce que je redoutais surgit…Les crampes d’estomac font leur apparition, me pliant presque en deux. Je suis à deux doigts de m’arrêter de courir, mon compagnon de route me laisse sur place, je baisse la tête et ralentis grandement mon pas de course, il faut que je limite la casse, il ne me reste plus qu’un gros kilomètre ! Je ne peux pas me stopper là, maintenant !    Je tente de garder un rythme d’entraînement, la ligne droite me paraît insurmontable, longue terriblement longue, chaque pas me fait souffrir et l’envie de vomir est présente, je ne comprends pas, j’ai fait attention à mon régime alimentaire les jours précédents, je suis abattu, je commence à comprendre que mon record ne sera pas battu à cause d’une faiblesse de mon corps.Et j’insiste sur ce point, une faiblesse de mon corps ! J’ai l’impression de me trahir moi-même. Après un gros mois d’entraînement, voilà tout mon travail réduit à néant par des crampes d’estomac.Je vois enfin la ligne d’arrivée au loin, le temps est de 42 minutes sur le chrono, je dois accélérer, ne serait-ce que pour battre mon temps de une seconde. J’ai mal mais peu importe, je ne repartirai pas les mains vides, je donne tout ce que j’ai et je franchis la ligne d’arrivée, j’écoute le speaker qui annonce le temps…42.35 minutes soit une seconde de plus de mon record.Je suis abattu, j’ai envie de vomir, je suis détruit mentalement. Un coureur me voit dans cet état et tente de me remonter le moral. Je te remercie, cher inconnu. Si tu passes par là, même si je ne l’ai pas montré sur le moment, ton geste m’a énormément touché.Je m’éloigne de la course, je ne passe même pas par la case ravitaillement, et je m’éloigne dans le parc en me maudissant, dépité. Gaëlle me rejoindra quelques secondes plus tard, tentant tant bien que mal de me faire voir le positif de cette course.Les 10 km d’Echirolles : une lueur d’espoir pour la suiteJ’écris ce récit seulement 24 heures après la course et me remémorer tout cela fait encore remonter en moi un goût amer de défaite. Mais les points positifs, il y en a tout de même :Je termine 76 éme sur 466 concurrents et même si nous étions moins que l’année dernière, cela en jette tout de même un peu !Je fais un chrono de 42.35 minutes avec un mal de ventre, imagine donc le temps que je vais pouvoir faire lors de mon prochain 10 km après un nouveau mois d’entraînement ! Je peux te dire que j’ai hâte !Je vais tenter de courir un 5 km ce mois-ci, je l’intégrerai donc à mon planning d’entrainement.Espérons que cela me permettra d’oublier cette mauvaise performance !En tout cas, ne vous en faites pas, l’entrainement reprend mercredi et dès les premiers pas sur le bitume, je serai de nouveau gonflé à bloc !PS : Je tiens également à préciser que la course en elle-même et toujours d’aussi bonne qualité, je ne suis pas déçu d’être revenu courir ici. Les bénévoles sont tous super sympas et ont accepté de prendre quelques secondes pour discuter avec moi après la course. Le ravitaillement était également de très bonne qualité. Rien à redire sur ce sujet !Je Remercie encore une fois Métro Sport  pour les belles photos

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