STEFABK6

Ici c'est Paris !

Chronique d'un joyeux naufrage

À propos de l'auteur

Runner depuis 5 ans, je cours pour rattraper le temps perdu et pour partager de nouveaux horizons....

 

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Mon portrait

Courir pour rattraper le temps perdu et découvrir de nouveaux horizons ...
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Ici c'est Paris ! - Mon Compte-Rendu du running

ICI C'EST PARIS !

Je ne devais pas courir le Marathon de Paris cette année, mais à 2 mois de l’événement un jeu-concours organisé par Baume du Tigre me fit gagner un dossard (Merci à ce partenaire dont les produits furent d’un soulagement aussi salvateur que la bière post-marathon !).
Paris est d’une beauté inégalable mais son marathon ne m’a jamais réussi. Peu importe, cette fois-ci j’y vais avec comme objectif de passer sous la barre symbolique des 4h (après un 4h03 à New York en 2014 et un 4h09 à La Rochelle au mois de Novembre).
Et puis, depuis un an je cours au sein de la famille Boost Paris, dans la Team BoostChampsÉlysées, un accélérateur de particules dans les domaines de l’entrainement, de la convivialité et de la solidarité. Des atouts pour aborder sereinement un nouveau marathon. (cf article publié sur l'ADN : http://www.ladn.eu/actualites/adidas-mode-communautaire,article,27755.html)
Après 2 mois d’entrainements à raison de 4 séances hebdomadaires, alternées de fractionnés et de sorties longues avec ma team, le D-DAY est arrivé sous un soleil radieux d’un printemps tant attendu.

Comme à l’accoutumé, la play-liste de l’organisation nous propose un cocktail musical dont l’amplitude émotionnelle vous fait passer d’une envie de danser (ne me demandez pas les titres entendus, ma culture étant limitée aux années 70 et à Bruce Springsteen) à une envie de pleurer de bonheur et de fierté, sous l’air des « Chariots de feu ».
Car oui, cette année est particulière, chaque coureur et chaque spectateur présent pour cette fête est une victoire contre qui vous savez…
Alors que les élites sont parties depuis 30 minutes, nous nous avançons à petit pas vers le SAS de départ, comme si nous nous dirigions vers la Porte des Étoiles dans « Stargate » qui une fois franchie, nous amènerait dans une nouvelle dimension d’espace-temps.
Ma stratégie était simple : partir tranquille sur 5 km (6’15’’/km), dérouler jusqu’au km 30 et accélérer ensuite (négative split testé à La Rochelle, marathon réalisé sans aucune préparation pour cause de blessure).
Le premier semi était conforme aux prévisions, porté tous les 5 km par les supporters des quartiers de la Boost Paris qui ont démontré, une fois de plus, que le running est un sport collectif (Sentier, Batignolles, Pigalle, République, Bir-Hakeim, Odéon, Champs-Élysées…). Mais après le second passage à Bastille, le « Mur » est arrivé plus tôt que prévu (comme le soleil d’ailleurs) : Coup de chaud, douleurs aux jambes, point de coté (il ne me manquait plus que les crampes pour réaliser le Grand Chelem du doute et du désespoir).  
Que faire ? Abandonner ? Impossible.
Il fallait juste changer de plan de vol. D’un objectif de moins de 4h, je suis passé à un objectif de finisher, par respect pour tous ceux qui n’ont pu participer à ce marathon, par respect pour tous ceux qui sont venus nous encourager. Je savais ainsi qu’il y avait des fans zones, vers la Maison de la Radio au km 31 (Merci BCE et BBH) et surtout au km 34, ma Femme et mes Filles (cette fois-ci la pancarte « Allez Papa » était pour moi).
Puis la traditionnelle traversée du désert, le Bois de Boulogne, transformant le marathon en « Hunger Games », en cimetière des éléphants ou en bilan introspectif et rétrospectif de ce qui a cloché pendant la préparation, avant d’atteindre la terre promise, la porte Dauphine
C’était un calvaire, mais que cette édition était belle.
Il y eut des passages dignes d’une étape de montagne du Tour de France, étroits et bondés de supporters (Porte Dorée, Quai Bourdon, Voie Pompidou, Maison de la Radio, Porte d’Auteuil juste avant l’Allée des Fortifications). Paris avait pour la première fois une allure de Marathon de New York par son ambiance chaleureuse et festive.
Par mesure de pudeur (voir de honte), je ne vous donnerai pas mon temps à l’arrivée.Comme l’année dernière, le soleil « m’a tuer ». Le Marathon est au running ce que la course au large est à la voile : Il faut savoir rester humble face aux éléments…
Note pour plus tard : Je vais me concentrer sur les Marathons hivernaux ou des latitudes polaires.Stéphane ABECASSIS, Born to Run. @SABK6Remerciements : Ma Femme, mes Filles, la Team #BoostChampsElysées (Arnaud, Camille, Gwendoline, Damien, Virginie,  Lionel, Laure, « Ze Piaf », Anne-Charlotte et tous les autres que je n’ai pas vu), les #TeamSupporters des autres équipes de la #BoostParis, les bénévoles (Jade au km 5), mes followers sur Twitter (ils se reconnaîtront), mes compagnons de route Philipe, David et Alex, la communauté Run Happy, Beaume du Tigre.
Félicitations aux Loups de la Team #BoostChampsÉlysées pour leur 1er Marathon (et leur chrono !) : Insaff, Paola, Léa, Karla, Sophie, Athénaïs, Eric, Fabian, Sir Alex, Joce, Hubert, Nils, Laurent (ce n’est pas son 1er) et Romain (2h28, dans le top 10 des français). 

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Vos commentaires
ZPatMan

@ZPatMan

J'ai adoré le parallèle avec Stargate. Je suis même jaloux de ne pas y avoir pensé! Très beau récit d'un effort et du respect pour cette distance. Le cadre lui, reste probablement un des plus beaux du monde (même si mon point de comparaison reste très rachitique... :p). Félicitations d'être allé au bout.
04 Dec

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