MES 20KM DE TOURS 2017
Samedi24 septembre, grand beau, me voici débarquant sur le parking du
centre commercial Géant La Riche où se tient traditionnellement le
village de remise des dossards. Le short et les tongs sont de rigueur
en ce premier week-end d’autonome, le thermomètre flirt avec les
27°C
Plusieurs
courses sont à l’honneur. Le mythique marathon de Tours occupe la
plus haute marche du podium, quand au 20 et 10 se partage les marches
suivantes. Comme d’habitude je m’aligne sur le 20 kilomètres qui
est ma distance de prédilection. Un 10 c’est trop rapide pour moi
et un marathon c’est exigeant. La distance semi ou équivalente est
accessible aussi bien pour se faire plaisir que pour une perf.
Cette
voici je vise un petit chrono et me suis entrainé pour pendant deux
mois (lien La Prépa). Mon objectif si possible est de passer sous la
barre des 1h55, ce qui pour moi est ambitieux mais réaliste.
Petit
tour du village où je glane quelques goodies et discute sur les
stands proposant d jolies courses. L’occasion pour moi de me
renseigner sur le marathon de La Rochelle qui est la véritable cible
derrière ce 20kil. De même, la midnight 41 qui remplace le fameux
trail sur les traces du loup, m’attire bien et une participation
sur 2018 n’est pas à exclure.
Gros
coup de flip au moment de retirer le dossard. La bénévole exige un
certificat médical de non contre indication pour délivrer le
précieux sésame. Bien évidemment je n’ai pas pensé à en
prendre une copie avant de partir !! S’ensuit alors un moment
fébrile de retournage de voiture pour enfin dégoter une copie dans
la boite à gants qui me sers que je croise un trail ou une petite
course pendant mes vacances (note pour plus tard, mettre 10
exemplaires d’avance dans la boite à gants).
Oufff
me voici avec mon précieux. Ravito Mc Do pour faire le plein d’index
glycémique riche en…. Plaisir. Second mission du jour, trouver LE
camping qui va m’accueillir moi et ma tente. 1er
appel fermé, aïe, Le 2nd répond. Je me tape donc 10kilomètres
pour aller m’y installer. Sauf que sur la route, des panneaux
annoncent « route fermée dimanche pour cause de course ».
La gérante me le confirme bien, impossible de rejoindre Tours demain
matin rapidement par la route. Je me vois donc dans l’obligation de
trouver un autre endroit de créchage. C’est finalement à Saint
Avertin que je vais élire domicile au camping de la Cofluence. Un
peu de pub pour lui car l’accueil y est chaleureux et on me propose
même de bénéficier d’une tente trek au même prix qu’un
emplacement de tente classique. Là je dis oui direct car y est
inclus chaise, table et vrai lit sur sommier à latte. Le top du luxe
pour un coureur une veille de compétition. Merci encore au Camping
La Confluence de Saint Avertin près de Tours pour leur accueil et
leur confort. En plus pour ne rien gacher le cadre est fort
sympathique car sur une île :-)
Nuit
fortement humide tout de même mais paradisiaque avec plusieurs
heures
de sommeil à mon actif.
Le
départ pour Tours est un peu speed surtout que je prend le temps de
poser 2 pansements sur mes tétons. Celui de droite est un peu
sensible suite à un tshirt trop abrasif durant la prépa. De même,
mon échauffement à l’aine lors du dernier entraînement de lundi
dernier et encore un peu sensible, malgré la crème cicatrisante
trois fois par jour. La douleur peut vite être insupportable et
gâcher littéralement une course si on n’y prend pas garde.
Je
me gare au plus près de la zone départ. Avec Vigipirate, les accès
sont fermés et l’on sent une sécurité mieux gérer que l’an
dernier même si la tension des forces de l’ordre est palpable. A
peine la voiture déposée, premier pipi de la peur, pourtant je me
sens globalement serein, mais à H-30min ça monte tranquille le
petit escalier de l’excitation. Comme à l’école, je fais
quelques petites foulées pour m’échauffer, des talons fesses et
3-4 lignes droites comme préconisé. Je suis scrupuleusement tous
les bons conseils qui m’ont été donné.
Il
est 10h passé et il fait déjà chaud. Les speeker hurlent les
annoncent, les marathoniens sont déjà partis beaucoup plus tôt.
Les premiers du 10 arrivent déjà. Je crois que le premier doit le
boucler en 23min !!!! J’arrive même pas à en faire 5 à ce
rythme là !! L’accès à l’unique sas est fluide, il y a
même une zone dégagé qui me permet de faire quelques étirements
au sol posément.
Je
reprends ma progression vers l’arche de départ au milieu des
centaines d’autres coureurs. Certains sont déguisés, c’est
rigolo. Cependant je voudrais pas être à la place du mec qui va
courir en batman avec ses collants long et sa cape. En effet, la
température est plus que douce pour les organismes qui ont été
habitué à max 14 dans les jours précédents. J’en
profite également pour grignoter ma première cartouche, une barre
énergétique au café. J’en ai 4 autres en poches que je me suis
dit prendre dans un ordre précis.
A
quelques mètres du tapis, je m’élance en footing. Top chrono !
C’est parti.Petite précision cette année je cours chaussé de baskets aux pieds contrairement aux autres années où j'étais pieds nus. Plus facile dans les zones campagnardes au bitume un peu rugueux.
Beaucoup
de coureurs sur ce 1er
kilomètre. Le rythme est celui du peloton aux alentours de 6’10 au
kilo. Un poil lent pour l’objectif, mais parfait pour mettre en
chauffe la machine. Je commence à slalomer doucement tout en restant
dans une bonne zone de confort.
Putain,
je crève déjà de chaud et regrette de ne pas avoir pris d’eau
avec moi. Tellement chaud que j’ai envie de tomber le tshirt mais
nous sommes dans la zone urbaine et socialement cela ne se fait pas.
Les
4 premiers kilomètres sont en zone urbaine. Il y a une bonne
ambiance même dans les petites montées inhérentes à Tours.
Pourtant le parcours « à l’envers » de l’année
passée permet d’éviter la grosse côte qui m’avait scié en
deux par deux fois (boucle de 10).
Cette
année le parcours est constitué d’un allé sur les 5 premiers
kilomètres, une grande boucle de 10km par Savonnières dans des
zones plus bucoliques et d’un retour sur les mêmes 5km de départ.
Par contre, le parcours n’est pas ombragé du tout, les organismes
vont prendre cher !!!
Plan
consultable ici
http://nrco.lanouvellerepublique.fr/dossiers/20km/dl/parcours20km.jpg
Ravito
du 4,5km
Premier
ravitaillement qui est le bienvenu. J’y attrape une bouteille d’eau
sans m’arrêter. Je vais la garder sur les 5 prochains kilomètres,
jusqu’au ravito suivant en buvant 2 petites gorgées d’eau
régulièrement. Je m’en sers aussi pour me tremper les cheveux,
visage et dos. Car oui je n’ai pas pu résister, j’ai enlevé le
tshirt pour courir presque torse nu. J’y gagne un refroidissement
naturel du corps. Par contre, je suis habillé de ma ceinture cardio
et de mes pansements pour tétons….
Dès
le 6è km, les premiers marcheurs font leur apparition. Déjà !
Pour eux les 20 kilomètres vont être dur ! C’est
sur cette partie que j’avale ma 2è barre censée être aux amandes
mais qui se révèlent être aux figues. Ça passe bien quand même
avec une gorgée d’eau. Le cardio grimpe et j’ai du mal à la
maintenir sous les 160 battements minutes. Pour autant je me sens
bien et tiens mon rythme fixé.
10è
km ravito
L’occasion
de changer de bouteille d’eau qui est devenue chaude par une
fraiche. Il n’y a malheureusement pas de quartier d’orange
disponible. Je crois avoir pris juste un sucre en plus.
Nous
voici à présent sur le retour, chaque pas réduit le kilométrage
restant et nous rapproche de l’arrivée. Beaucoup de coureurs. Un
voisin sympathique a sorti le tuyau d’arrosage. Toujours
appréciable pour une belle course en plein été (sic.)
Le
chrono reste bon même si le cardio dérive inexorablement. Le
parcours est globalement plat et facile.
15è
km et 3è ravito
Je
refais le plein d’eau et choppe cette fois ci un quartier d’orange
et une pâte de fruits. Cela vient en parfait complètement avec la
pâte de fruits rouge que j’ai avalé un kilomètre avant. En
effet, je commençais à sentir un petit peu de fatigue dans les
jambes et ai rapidement fais le plein de glucose pour tenir easy
jusqu’à la fin.
L’on
rerentre alors dans la zone urbaine et les vivas de la foule se font
plus nombreux.
Je
croise un mec tatoué des deux bras. Je le reconnais, il m’a semé
au 5è malgré ma tentative d’accroche. Je me retourne et lui lance
>
Je crois qu’il était un peu véner !! Haha
Je
suis bien, purée je suis bien, j’ai chaud et mal aux jambes mais
ça tourne et aucune douleur génante n’est présente. Le chrono
est encore bon j’y crois fond.
18è
je me retiens d’accélérer pourtant je grapille les secondes.
19è
putain vas y !!! Virage droite et on voit apparaître l’arche
d’arrivée, l’heure de lancer les chevaux.
Apparté
triste : à 400m de l’arrivée, les secours sont en train de
masser un mec. C’est moche mais je n’y peux rien. La sécurité
nous fais d’ailleurs signe de serrer à droite pour ne pas géner
médecins et autres. J’apprendrais le lendemain que le jeune homme
de 24 ans n’a pas pu être ranimé. Mes condoléances à sa
famille.
J’y
suis purée !! Allez ! Je double, accélère, m’essouffle,
merde j’ai lancé le sprint trop vite, non il ne reste que
30mètres, allez !!!!!
Biiiiiipppp
1h53m11s Wouhouuuu really happy
J’ai
tenu mon objectif yeaaaahhhh et je m’offre même le luxe de l’avoir
fumé de 1 minute
D’une
allure théorique à tenir à 5’40/km j’ai réussi à le faire en
pratique à 5’36/km
Poooopopopoooo !!!!
danse de la joie !!
Merci
plans-entrainement.net pour tes plans fabuleux qui touchent toujours
leur cible !!
Je
marche sur les 200/300m de sas après l’arrivée. Ils sont les
bienvenus pour faire retomber le cardio pas trop brutalement.
Viens
alors la récupération d’un sac contenant eau et trucs à
grignoter. Et oooh surprise une médaille qui est habituellement
réservé aux marathoniens.
Vraiment
cette édition fut réellement extraordinaire à tous les points de
vue. Extrèmement content d’y avoir participé, rendez vous est
déjà pris pour l’an prochains
Merci
Nixul
PS :
c’est très stylé le bronzage runner avec la marque de la ceinture
cardio et la croix blanche sur les tétons ;-)
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