PETIT RETOUR SUR MA PARTICIPATION AU 20KM DE PARIS
Après plusieurs mois d'entrainements (aussi bien en solo qu'avec l'équipe d'Endurance Shop de Versailles), voilà qu'un de mes grands rendez-vous de l'année arrive: le 20 km de Paris. Après un petit périple entre transilien et métro, j'arrive enfin au pied de la tour Eiffel. Je me rends donc le plus rapidement possible sur le pont d'Iéna pour attendre de le départ, pour ma première participation à cette course, le soleil est au rendez-vous, c'est déjà une bonne chose :). Ca y est, le coup d'envoi est donné, mais il va falloir patienter encore un petit moment avant de s'élancer, j'en profite donc pour "trottiner" un peu sur place histoire de m’échauffer un minimum. La deuxième vague s'élance, et j'en fais parti, ça y est les choses sérieuses commencent. J'entame la montée tranquillement, j'aimerai bien pouvoir aller un peu plus vite, mais la densité de coureurs bride mon allure pour le premier kilomètre, ce qui n'est pas forcement une mauvaise chose. La montée touche à sa fin, et la foule commence à être un peu plus clairsemée, j'en profite pour augmenter un peu la cadence. Le premier ravitaillement est en vue, je me sens bien. Je prends une bouteille d'eau et un morceau de sucre et continue ma course en maintenant mon allure. Les kilomètres défilent sans que je m'en rende compte. Déjà dix kilomètres!!! Le deuxième ravitaillement est en vue, rebelote, de l'eau, du sucre, un fruit sec. Pas de signe de fatigue, je continue donc sur ma lancée. 14 ième kilomètre, la fatigue commence à se faire sentir, mais je continue à mon rythme (plutôt soutenu), le prochain ravitaillement n'est pas trop loin, je compte sur lui pour me redonner les forces nécessaires pour les 5 derniers kilomètres. Je passe le ravitaillement, mais je suis obligé de lever le pied, je sens que je ne tiendrai pas jusqu'au bout de la course au rythme ou j'étais. Je ralenti, mais la fatigue est omniprésente, ces 5 derniers kilomètres me semblent interminables, mais je m'accroche. Ça y est, la ligne d'arrivée est en vue. Je voudrais bien finir sur un sprint, mais mes jambes ne sont pas d'accord. C'est donc à petite foulée que je finis par franchir l'arrivée (en 1H39) avec un soulagement. Pour finir, si je dois retenir une chose de cette course, c'est que faire une sortie longue de temps en temps ne serait pas une mauvaise chose.Si vous avez aimé cet article, vous aimerez surement ceux-ci :
