NicolasLuchez

SaintéLyon.

Ma revanche sur 2018.

À propos de l'auteur

Compétiteur depuis octobre 2007 (58 courses à mon actif), j'aime le running à la folie. J'admets volontiers être loin des meilleurs mais je compense mes défauts grâce notamment à un courage et une grinta hors du commun......

 

 PORTRAIT DE LA SEMAINE

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Mon portrait

“L’OM est ta maîtresse. Le cinéma est ta passion. La course à pied est ta drogue.” Ma femme me balance cette ...
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NicolasLuchez

Message @NicolasLuchez
SaintéLyon. - Mon Compte-Rendu du running

SAINTÉLYON.

Compte rendu de la SaintéLyon (30 novembre 2019, 76 kilomètres). 29 novembre (8 h 00) : j’ai du temps devant moi, mon TGV part à 10 h 00. Je sirote paisiblement un café, j’observe la vie parisienne. Un homme renverse l’intégralité de son latte sur un mec sans s’excuser, en recommande un autre et s’installe tranquillement. Scène fascinante, de la haute #FilsDePuterie... Le voyage se passe bien, j’achète mes billets de métro lyonnais pour gagner du temps et je sirote un café (encore !). RAS à mon arrivée, je commence à connaître les lieux : métro, marche et hôtel. Je fais la queue 5 minutes à l’accueil de mon Ibis, 3 traileurs devant moi qui affronteront la LyonSaintéLyon (152 kilomètres). Je connais le premier qui vient me saluer : le désormais célèbre Casquette Verte ! On parle 2 minutes, je pronostique une victoire de sa part sur ce format. Il va remporter cette course. Réponds à ça Betclic ! Je suis subitement un peu fiévreux en arrivant dans ma chambre. Un Doliprane et une douche me font du bien. Go pour chercher mon dossard. Je le récupère et je passe en mode #Shopping.J’ai besoin d’une veste pour la course : je vais la trouver au stand I-Run. Cette petite Odlo m’apportera entière satisfaction. Je passe sur quasiment tous les stands, je n’oublie pas certains chouchous. Je pense notamment à MelTonic (coucou Vincent). Passage au rayon lecture avec l’achat du dernier bébé de l’excellent Bertrand Lellouche. Toujours un réel plaisir de discuter avec ce passionné. Verdict : près de 3 heures de présence au Salon du Trail Running. On peut parler de schizophrénie... Je prends un stock d’eau pour le lendemain et retour à l’hôtel. Préparation de mes affaires et de mon #RacePack et go dîner (pâtes of course). Je rentre définitivement dans ma chambre et j’arrive encore à vibrer devant OM - Brest malgré la fatigue. Samedi 6 h 30 : réveil, excellent petit déjeuner et go sieste. 11 h 30 : je fonce au salon pour une séance / rencontre avec l’immense Sissi Cussot (j’assume ma fan attitude). Nous échangeons pendant 3 minutes notamment sur sa très belle année. L’impératrice du trail est un must de gentillesse. J’ai kiffé. Merci à elle. Retour dans ma chambre : encore en mode #Sieste. 16 h 00 : Pasta party à l’Ibis. Chère et fade... 17 h 15 : je quitte ma chambre direction les navettes pour Saint Etienne. Sieste pendant le trajet. Je croise déjà Casquette Verte (au milieu de son 152 kilomètres) lors du chemin qui m’amène au gymnase. Concentré, regard en mode #Winner : il est dans sa course ou il pense à une pinte de bière. Pendant qu’une grosse partie des traileurs savourent leur Pasta party, je comate entre 2 cafés... Tactiquement, je tente un coup. Je quitte ma place à 21 h 30 pour aller au départ. Bien joué. Je serai dans la vague une. Un énorme bonus contre les barrières horaires (soulagement du cerveau). Julien (un poto runner) me rejoint, nous ferons 9 kilomètres ensemble. Il me lâchera logiquement (meilleur que moi). Il terminera 1 h 30 avant moi. Big up pour ta revanche champion. 23 h 30 : départ. Partir avec les élites, c’est très classe mais je dois vite me concentrer sur ma course. Je démarre rapidement et je suis heureux de partir avec les premiers. Je commence à transpirer mais je n’enlèverai pas mes couches de vêtements comme certains concurrents. 0 h 30 : la pluie commence à tomber au kilomètre 8 (sans interruption pendant 8 heures). Ma nouvelle veste tient la route. Montées, descentes peu techniques mais qui permettent de calmer mes ardeurs. J’avance bien mais le sol devient très glissant. Des traileurs tombent, des gobelets tombent, je perds le mien sans m’en rendre compte. Ça m’agace mais je sors une tactique zinzin de ma poche. Pas d’arrêt aux ravitaillements jusqu’à Soucieu en Jarrest (53ème kilomètre). J’ai de la bouffe et 2,5 litres de flotte sur moi. Vamos !  1er ravitaillement (Saint Christo en Jarez, kilomètre 18). Je marche pour traverser un monde fou, je regarde mes messages et je trace ! Go pour la partie la + compliquée. Montée, descente, montée, boue, chemins dangereux en cas d’erreurs. Ma cheville droite a tourné 9 fois lors des 20 premiers kilomètres. 31ème kilomètre : j’arrive à Sainte Catherine. Stop pipi / chargement de mon portable. Attente qui me frigorifie. Le moral chute, la pluie est intense. Les cars remplis de traileurs blessés ou usés minent le cerveau. Je dois être fort. Et je le suis ! J’arrive à Saint Genou (kilomètre 41) de nuit (une première pour moi) et je ne m’arrête pas. De la pure folie... Les conditions sont difficiles mais ma détermination me bluffe. Je lutte et j’arrive à Soucieu en Jarrest avec 3 heures d’avance sur les barrières horaires. J’appelle "Madame" pour la rassurer. Elle s’inquiète silencieusement, c’est la course où elle flippe le + pour moi. Le risque de blessures est important. Je regarde mes messages de soutien. Ça booste. Je sais que je vais gagner mon pari. Je décide de réduire l’allure. Je m’en fous du temps, je veux la médaille de #Finisher ! La pluie s’est arrêtée, je profite de mon "premier ravitaillement" et je pars pour Chaponost ! Descente impraticable, chute collective. Aucun bobo, je suis juste très sale. Seule péripétie entre le 53ème et le 65ème kilomètre. Le sol est gras, des ruisseaux de boue coulent sans interruption. Je m’accroche jusqu’au dernier ravitaillement. Chaponost ! Je mange, je bois et je discute avec des bénévoles. Encore 11 kilomètres ! La fin est logiquement urbaine, retour du bitume. La montée des aqueducs de Beaunant montre des corps épuisés. J’observe un traileur marchant en zig zag, il ne peut pas faire autrement selon lui. Montées et descentes d’escaliers, mon corps ne souffre plus. L’adrénaline est là. Bientôt #Finisher ! Je franchis la ligne d’arrivée à 15 heures. Heureux et fier, je pense à mes proches et à mes potos qui m’ont soutenu durant cette aventure. J’appelle "Madame" et je reçois un appel de Nadia et Maude qui me félicitent. Merci à elles ! Je reste assis de longues minutes avec ma médaille autour du cou et mon t-shirt #Finisher sur mes épaules. Je pense à mon année running 2019. Ma meilleure sans contestation... Je rentre péniblement à mon hôtel, douche et sieste. Je ressors à 19 h 00 pour récupérer dans mon antre préférée ("Au Bureau"). Il y aura très peu de sang dans mon alcool... Je vais panser mes plaies, cette saison a été longue (aucune pause). Je vais patienter. Le 1er janvier approche... Bilan du jour :- 15:28:40.- 4328 / 4467 arrivants.- allure moyenne : 12:08 min/km.- vitesse moyenne :  4,95 km/h.

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