SEMI MARATHON DE BOULOGNE BILLANCOURT.
Compte rendu du Semi marathon de Boulogne Billancourt (18 novembre 2018).Vendredi 16 novembre, 16 h 30 : je quitte le travail. Direction Boulogne Billancourt pour chercher mon dossard. Je récupère un superbe t-shirt et le traditionnel tour de cou. Je dévalise les stands Baume du tigre et MelTonic. Content d’acheter une gourde hydration (qui s’en fout) ?
Je rentre chez moi, la saison 4 de Narcos m’attend (qui s’en fout ?).
En fait, je jubile depuis la veille : Nadia (une copine runneuse) a obtenu un dossard à l’arrache. Mon objectif change car j’honore toujours mes promesses (si si). Je serai son meneur d’allure personnel dimanche matin.
Le samedi est calme. Leclerc le matin avec Madame (qui s’en fout ?), préparation de ma tenue et de mes affaires l’après midi. Pâtes, sieste et comatage devant ma tablette.
Dimanche, 5 h 30. Pas de révolution, je me lève toute la semaine à cette heure là (qui s’en fout ?). Douche, petit déjeuner et je m’habille. Je me casse de chez moi pour un trajet assez long (RER + métro).
J’arrive à destination et je croise quelques têtes connues (Audrey et Eugénie). Je retrouve Nadia à quelques minutes du départ, nous allons vivre un duo très sympa de + de 2 heures.
10 h 05 : départ ! Nous démarrons tranquilou en queue de peloton, le trafic est logiquement fluide. Pas de bousculade et de stress inutile. Il fait froid mais on se réchauffe vite.
Objectif : battre son #RP (2 h 26) et faire si possible 2 h 20.
Belle entente entre nous 2 alors qu’on se voit pour la première fois, même si on communique depuis quelques semaines sur Messenger.
Les 6 premiers kilomètres se font à la cool avec une baisse d’allure liée certainement à une absence de préparation. Qu’importe, elle relance pour atteindre les 10 kilomètres en 1 h 06.
En regardant les statistiques, je me rends compte qu’on a gardé un rythme quasiment identique du début à la fin. Belle régularité de ma nouvelle padawan.
Les ravitaillements se passent bien, j’ai ramené de la drogue, euh des gommes Stimium. La hantise de Nadia ? Le 17ème kilomètre, point où elle peut potentiellement craquer.
Ça ne sera pas le cas. Je l’encourage avec un peu d’humour et fait intéressant : nous avons discuté quasiment pendant toute la course.
L’allure a logiquement un peu baissé mais elle décide avec beaucoup de courage de relancer sur les 3 derniers kilomètres sachant quand même que son #RP allait sauter.
On ne discute plus : je lui aboie gentiment dessus. Elle franchit la ligne d’arrivée en 2:20:12. Un coup de maître !
Heureux de la voir heureuse. Fier d’elle, j’ai réussi ma mission : motiver et faire gagner une championne qui se sous estime beaucoup alors qu’elle a un super potentiel. Ça vaut tous les records personnels et mes places de finishers à Millau ou lors de ma SaintéLyon 2017.
On se sépare après la course, je retrouve au gymnase Arminda (membre du groupe Frequence runners) qui m’a gentiment attendu après sa grosse performance du jour. Big up à elle !
Je me change et je rentre chez moi. Je pense déjà à mes 2 dernières échéances de l’année (Cross du Figaro et surtout la SaintéLyon). Le meneur d’allure mental se reposera ensuite. A suivre...
Bilan du jour :
2:20:13.
7497ème / 7879 arrivants.
allure moyenne : 6:39 min/km.
vitesse moyenne : 9 km/h.
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