NicolasLuchez

Ultra Marin Raid Golfe du Morbihan.

Abandon en 2018, finisher en 2019 ?

À propos de l'auteur

Compétiteur depuis octobre 2007 (58 courses à mon actif), j'aime le running à la folie. J'admets volontiers être loin des meilleurs mais je compense mes défauts grâce notamment à un courage et une grinta hors du commun......

 

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Mon portrait

“L’OM est ta maîtresse. Le cinéma est ta passion. La course à pied est ta drogue.” Ma femme me balance cette ...
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NicolasLuchez

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Ultra Marin Raid Golfe du Morbihan. - Mon Compte-Rendu du running

ULTRA MARIN RAID GOLFE DU MORBIHAN.

Compte rendu de l’Ultra Marin Raid Golfe du Morbihan (177 kilomètres ; 29 juin 2018).
Difficile de parler d’un échec, je vais essayer de le faire quelques jours après cette énorme déception.
Jeudi 28 juin (11 h 00) : dans le TGV direction Vannes, je pense déjà à ma course.
14 h 00 : j’arrive à l’hôtel (Ibis) très sympa, confortable avec un super rapport qualité / prix mais...
Erreur numéro 1 : cet établissement se trouve à 3 kilomètres du départ. Que de fatigue inutile pour chercher un dossard ou courir.
16 h 00 : malgré une bonne douche, je suis déjà en sueur lors de l’obtention de mon dossard (et des cadeaux).
18 h 00 : retour à l’hôtel, préparation de mes affaires et dîner dans la foulée.
20 h 00 : comatage toute la soirée et dodo.
Vendredi 29 juin (6 h 00) : petit déjeuner copieux et retour au lit.
10 h 30 : départ en ville pour déjeuner.
11 h 05 : Mezzo Di Pasta !
12 h 15 : retour à l’hôtel et sieste.
16 h 00 : je quitte l’hôtel habillé en traileur. La valve de ma poche d’eau fuit goutte par goutte pendant que je marche.
Erreur numéro 2 : les limites des poches d’eau. La prochaine fois, je viendrais avec un sac possédant des emplacements pour de grosses gourdes. Je garderais mes flasques pour les trails courts. Ce problème technique m’a chauffé le cerveau...
17 h 00 (H - 1) : je dépose mes sacs aux consignes et je m’approche du départ. Je rencontre des têtes connues (Francine, Julien et les Lapins runners). Plaisir.
18 h 00 : go ! 
Il fait très chaud (39 degrés à l’ombre selon les organisateurs, 11 selon la police).
Erreur numéro 3 : fan de Batman, il faudrait un jour que je laisse mes couleurs sombres de côté pour du blanc.
Je pars lentement. Je rencontre Xavier (un poto des réseaux sociaux, ça rime) avec qui je vais traîner pas mal de temps.
Nous partons sur une allure 4 kilomètres de course / 1 de marche. Il se dégage une très bonne ambiance entre nous. Bizarrement, je parle peu, la chaleur sans doute...
15ème kilomètre : l’organisation nous vend ce passage comme un des événements de cette course. Marcher dans l’eau sur x mètres. Mon avis ? J’ai détesté !
Un bouchon énorme, risque élevé de se niquer les pieds sur les rochers et de tomber dans l’eau (les portables n’aiment pas trop ça).
Erreur numéro 4 : la prochaine fois, je n’enlèverais pas mes chaussures, j’irais + vite et je me passerais de la crème anti frottements après ces 2 passages qui m’ont fait perdre 45 minutes et gagner beaucoup de stress inutile.
17ème kilomètre : un ravitaillement un peu bordélique mais je mange pas mal (pain, Tuc,...). Je perds Xavier mais je vais vite le retrouver.
24ème kilomètre : Xavier me lâche. Pas volontairement bien sur, mon allure diminue dangereusement.
Du 29ème au 35ème kilomètre, je vais quasiment marcher sans pouvoir recourir. Mon corps assoiffé dit stop. 
Je rends mon dossard au 35ème, un brin fataliste avec une déception légitime mais sans énervement.
Je pouvais largement continuer mais quel est l’intérêt de se faire très mal et d’abandonner 20 bornes après ?
La navette me ramène avec mes petits camarades à Vannes assez rapidement. On passera sous silence que les 2 conducteurs aiment beaucoup trop la bière (sans commentaire). Pour ma part, je me suis bien hydraté et ça va mieux.
Je récupère un de mes 2 sacs (l’autre arrivera le lendemain) et un compagnon d’infortune me propose d’aller me faire masser. Bonne idée ! Ça sera ma première après une course. Mes jambes fatiguées ont apprécié.
Je profite du dernier (et copieux) ravitaillement et je rentre à l’hôtel. La douche et la nuit me font du bien.
Je lis vos messages au réveil, vous êtes tristes, moi aussi. Ma petite famille me console au téléphone, ils seront présents la prochaine fois. Oui. Je serai présent la prochaine fois ! Mieux équipé et préparé pour affronter cette course hors norme car El Givro ne renonce jamais !
Je passe à la gare SNCF pour avancer mon retour à dimanche (idem pour ma chambre) et je fais quelques A/R pour aller encourager les participants. Je rencontre par hasard Nicolas (membre du groupe Frequence runners et coureur du 56 kilomètres) au stand Endurance Shop. Merci pour ses conseils !
Dimanche 1er juillet : j’apprends au petit déjeuner que mon poto Xavier a abandonné à quelques kilomètres de l’arrivée. Cette information me calme sec, j’étais presque parti pour l’acclamer sur la ligne d’arrivée. J’en profite pour féliciter les #Finishers (je pense notamment à Carole, Emir, Francine et au « grand » Julien) et ceux qui ont abandonné comme moi (vous reviendrez + fort) !
A suivre...
Bilan du jour : 

6:26:00.
Abandon au 35ème kilomètre.

Prochaine course : Les 100 kilomètres de Millau (le 29 septembre).

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