Nixul

Stage de voile sur Dériveur 4.20

À propos de l'auteur

Runner depuis deux ans, coureur pied nus débutant depuis un an. Un objectif me faire plaisir dans un sport ayant l'esprit d'équipe...

 

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Mon portrait

Ma passion du running est née un soir de mai 2012 Ce mercredi matin, la sentence tombe, en pleine séance d'abdos, à moitié en sueur ! J'ai ...
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Nixul

Message @Nixul
Stage de voile sur Dériveur 4.20 - Mon article d'entrainement

STAGE DE VOILE SUR DÉRIVEUR 4.20

Ce
billet ne traite pas de course à pied ni de triathlon mais d’un autre sport
qu’est la navigation à voile. Ami lecteur te voici prévenu, tu y trouveras au
mieux des courses de bateaux dites régates.
Ce
sont donc les vacances d’été et avec ma coéquipière nous avons choisi de
naviguer 5 jours durant à raison de 3h de plaisir maritime quotidien. Etant
deux, nous héritons de l’usage d’un dériveur 4.20 profilé pour la course en mer
avec un vent établit.
Nos
compagnons de stage quant à eux naviguant en solo prennent place sur des dériveurs
lasers. Embarcation plus basse sur l’eau et plus légère. L‘avantage de ce type
de bateau est de rester manœuvrable même par vent très faible.
Dériveur 420 LaserLa
présentation de notre bateau nous fait plonger dans un univers de langage à
part. Les termes d’écoute, drisse, bout, bras désignent tous du cordage qui
remplit à bord une fonction spécifique.
Une
drisse, par exemple, est une corde fixée verticalement. La drisse de grande
voile passe en tête de mat et sert à hisser et maintenir envoyé la voile
principale du bateau.
Sur
les lasers il n’y a qu’une seule voile, alors que sur notre dériveur nous avons
en plus un foc qui est devant la grande voile. Le dériveur peut même accueillir
une troisième voile que nous découvrirons plus tard.
Toujours
dans la catégorie théorie, le briefing de chaque jour nous permet d’aborder
rapidement les notions de vents, d’amures (coté du bateau qui prend le vent),
de marée, de courant,...


La
première journée est soft au niveau du vent, juste suffisant pour manœuvrer.
Nous apprenons alors à border les voiles au près c-à-d tendre au maximum la
grande voile pour la mettre quasiment dans l’axe du bateau. A contrario,
choquer la voile veut dire lui laisser le plus de mou possible pour qu’elle
soit ouverte à presque 90° cela est nécessaire par vent arrière pour être
propulser au maximum.
Les
changements de direction ne sont pas une mince affaire. L’un des plus simple
est le changement de bord. Elle consiste a juste changer foc et grande voile de
côté. La passer de tribord vers babord. Les équipiers doivent être synchrone
pour changer le foc et la grande voile en même temps sinon on se retrouve face
au  vent et autant dire que l’on appui
sur le frein et on n’avance plus. Cela ne parait rien mais quand il y a peu de
vent et que la vitesse est réduite, chaque petit retard compromet la manœuvre.
Il faut savoir que ce sont des petits bateaux très sensibles et réagissent
instantanément.

Nous
sommes donc deux dans le dériveur 420. L’un est à la barre et gère en même
temps l’écoute de grande voile (l’accélérateur). L’autre est plus en avant du
bateau et gère l’écoute de foc. Son autre rôle est d’équilibrer au mieux le
bateau. En effet, quand le vent souffle bien le bateau se couche sur le côté
comme pour se renverser, il offre ainsi plus de résistance à l’eau et avance
moins vite. L’équipier s’assoit donc sur le bord opposé et fait contre poid
pour aplatir le bateau. Par fort vent, s’asseoir ne suffit plus, il convient
alors de se mettre debout au trapèze pour contrebalancer totalement.

Au trapèze
Nous
comprenons alors que le poste de barreur est plus complexe que l’autre, surtout
par petit vent. Ce qui s’avère totalement faux quand l’équipier avant se voit
confier la tâche d’envoyer le spi (spinnaker). Sorte de 3è voile en forme de
ballon ou de parachute qui vient se placer carrément en dehors du bateau à
l’aide d’un tangon (barre crocheté sur le mat qui pointe devant). Cette voile
est très tractrice et s’utilise uniquement par vent arrière ou largue. Il
convient de grimper le spi en tête de mat à l’aide de sa drisse en pleine
navigation quand on se place vent arrière. Et de l’affaler le plus rapidement
possible lors d’un virement de bord (ou d’un empannage).
Le
poste avant devient donc plus compliqué que le poste de barreur. Avec ma
coéquipière nous nous sommes entendus pour changer de poste régulièrement pour
être tour à tour barreur et à l’avant.
Surtout
que notre dériveur a un problème d’étanchéité, nous avons les pieds constamment
dans l’eau provoquant ainsi des plic ploc incessant à notre retour sur le sol
breton l’eau restant prisonnière de nos chaussons de plongée.
On
comprendra le vendredi qu’en fait il manquait des joints aux bouchons de
vidange ce qui laissait s’infiltrer l’eau.
 
Avec spinnaker
Bon
faut que je vous avoue que l’on a dessalé dès le 2è changement de direction le
premier jour. En fait je ne sais pas comment on s’y est pris dans une manœuvre.
Toujours est il que le bateau s’est couché sur le coté, le mat dans l’eau. Les
bateaux de l’école de voile sont équipés de flotteur en tête de mat pour éviter
qu’il ne se retourne complètement et se retrouve la coque à l’envers. Nous
voici tous les deux en train de barbotter dans l’eau bien fraîche de la mer de
la Manche. Heureusement nos combinaisons de plongée et nos gilets de sauvetage
nous facilitent grandement la tâche pour nager et contourner le bateau. Le jeu
consiste alors à se mettre en contre poid sur la dérive du bateau pour le
redresser et relever le mat de l’eau. Et de s’en éloigner suffisamment vite
pour ne pas rester sous le bateau. Au final c’est assez simple à faire surtout
par mer belle. Le plus dur en fait est de remonter à bord. C’est là que tu
regrettes de ne pas être sérieux en gainage et ne pas faire suffisamment
régulièrement d’abdos !

Bref c’était top top
top. On a eu des journées avec peu
de vent et là pour faire des régates autour de trois bouées ce n’est pas
evident. En fait une ligne de départ est matérialisée par deux bouées et nous
devons rester en deça d’elle. Le départ est annoncé 2 minutes avant. Durant ce
temps nous n’avons pas le droit de franchir la ligne de départ (contre vents et
marées je rappel). Puis de partir le plus vite possible pour être en tête et
pouvoir manœuvrer le premier à la bouée. Le parcours en triangle permet de
travailler toutes les amures et sortes de changements de direction. Pour
mémoire, nous avons le plus gros bateau par rapport aux autres en laser, donc
sans surprise nous n’avons gagné aucune manche. Par contre, une fois nous avons
réussi à prendre le départ en premier, tellement nous avions bien géré notre
approche durant le décompte du top départ. Une autre fois nous n’avons jamais
réussi à prendre le départ nous étant totalement emmêlés dans nos manœuvres.
Suite à cet acte manqué, sur le départ suivant nous avons pris de l’avance et
avons franchi la ligne 20 secondes avant le go et malgré cela nous nous sommes
quand même fait doubler par les lasers beaucoup plus rapide.
En
fait le dériveur 420 est plus efficace par vent plus fort car plus de stabilité
et de m2 de voile portants. Bon ok, le jeudi il y avait du vent. Et nous avions
une bonne vitesse. J’étais en rappel à l’avant pour contre poid. Voiles bordées
au max. Et la barreuse nous faisait super bien avancé. Première alerte
déssalage, vite choquer la grande voile pour lui donner du mou et décélérer. 2è
alerte ça passe et on remonte les lasers yeaaahhhh. 3è alerte bing l’écoute de
grande voile est restée coincée et nous nous sommes retrouvés à la baille pour
un second déssalage de la semaine. C’était extra et nous avions déjà
l’expérience du déssalage du lundi alors la remise d’applomb et la grimpette à
bord ne nous as pas pris beaucoup de temps.
Franchement
c’est une expérience extraordinaire. Même de retour à terre, il suffit de
fermer les yeux et on a encore un peu de sensations de roulis et de tanguage.
Le
vendredi… Dernier jour de voile, goûter avec tous les groupes, dessalage glacé…
Et oui on a encore dessalé, encore parce que en 5 jours de bateau nous nous
sommes « baigner » 3 fois. On voit les pros.
 Bref après les réveille à 8 heure, les
baignades et les départ de régate ratés, voici le dernier jour : goûter,
vidéo et rigolade…

J’adore
la  voile et ce stage vient en parfait
complément d’une bonne prépa d’un 20kil ;-)


(lien
wikipédia du dériveur 420 pour aller plus loin https://fr.wikipedia.org/wiki/420_%28voilier%29)

*images
d’internet

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