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MARATHON DE BORDEAUX MÉTROPOLE : UNE PREMIÈRE ÉDITION ENTRE OMBRE ET LUMIÈRE

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MARATHON DE BORDEAUX MÉTROPOLE : UNE PREMIÈRE ÉDITION ENTRE OMBRE ET LUMIÈRE - Mon Compte-Rendu du running

MARATHON DE BORDEAUX MÉTROPOLE : UNE PREMIÈRE ÉDITION ENTRE OMBRE ET LUMIÈRE

https://lespiedsquicourent.wordpress.com/2015/04/20/marathon-de-bordeaux-metropole-une-premiere-edition-entre-ombre-et-lumiere/On nous avait promis la lune, avec un départ à la nuit tombante donné depuis le Port de la lune, c’est pourtant l’apocalypse qui était annoncée à quelques heures du départ.Avec une course en nocturne (une première pour un marathon organisé en France), dans un environnement urbain et architectural unique classé au patrimoine mondial de l’UNESCO, la fête promettait d’être belle. Car, s’il en avait fallu du temps au projetdu marathon de Bordeaux pour que celui-ci aboutisse, une fois les inscriptions lancées, l’engouement suscité a rapidement dépassé les prévisions les plus optimistes des organisateurs.En un temps record, ces derniers ont en effet réussi à convaincre près de 19 500 participants à s’inscrire sur les différentes courses proposées (marathon solo, duo, relais, semi-marathon), de quoi propulser l’épreuve, avec 7 000 inscrits rien que sur la distance reine, directement à la 4ème place du hit parade des marathons français, après Paris (40 000), le Médoc (9 600) et Nantes (7 900).S’il n’y avait pas eu ce coup du sort, on peut dire que c’est en simple spectateur que nous aurions assisté à cette première édition du Marathon de Bordeaux Métropole. Quelques places à saisir proposées par Running Heroes et les magasins Bio C’Bon, partenaires de l’épreuve, et nous nous sommes retrouvés inscrits par le biais du challenge entreprise pour participer, sans l’avoir prévu, à la première édition de ce marathon « nouvelle version » couru dans la capitale girondine.A moins de 4 semaines de la course, nous avons dû improviser une préparation marathon dans l’urgence. Quelques sorties un peu plus longues qu’à l’accoutumée, du travail à allure spécifique, une participation au semi-marathon de Périgueux pour Cyril, et le jour J est vite arrivé.Excités à l’idée de prendre le départ, nous avons été quelque peu refroidis par les informations d’avant course nous apprenant que finalement que le parcours en ville serait sinueux et difficile, truffé de virages, fait de multiples relances, avec des changements de sol (pavés, bitume, terre, gravier…). Celui-ci ne serait pas roulant et il ne fallait donc pas s’attendre à y réaliser un chrono.Passage dans les vignobles – (Source : www.sudouest.fr)Il faut bien reconnaître en même temps que les organisateurs n’avaient pas caché ce parcours, pour lequel ils ont voulu davantage privilégier les aspects populaire et festif que le côté élitiste, à l’image par exemple du marathon des villages où l’on ne va pas non plus forcément pour faire une performance. C’est un parti pris. Une option voulue et assumée par l’organisation, à chacun après de faire son choix. S’il n’y avait eu que cela. Mais une météo désastreuse était également annoncée, avec des averses orageuses et de la grêle qui allaient se déclencher au moment même du départ, accompagnées de rafales de vent pouvant atteindre 65 km/h !Nous sommes passés tôt sur le village marathon afin d’éviter autant que possible la cohue. Le temps de récupérer notre dossard et notre dotation, plutôt maigre (un simple gym bag et un t-shirt très basique) au regard du montant de l’inscription, nous nous sommes attardés sur le stand Bio C’Bon où des jus de fruits frais étaient offerts au public.Sans surprise, la pluie annoncée s’est mise à tomber deux heures avant le début de la course, avec de plus en plus d’intensité, rendant le sol glissant et rempli de flaques d’eau. Nous n’en menions pas large avant le départ, frigorifiés et un peu stressés.Météo pluvieuse – (Source : www.sudouest.fr)Mais le fait de voir des têtes connues et de pouvoir discuter un peu nous a réconfortés. David, l’organisateur des Buissonnières Cubjac trail était là, Thierry et Christophe, les collègues de club du Périgueux Running, et beaucoup d’autres périgourdins, notamment Fred du club VTT Montagrier, Sylvie du club de triathlon de Saint-Astier, ainsi qu’une grosse délégation du club d’athlétisme de l’ASPTT de Périgueux. Laurent, le patron de Trailstore, derrière lequel Cyril avait terminé lors dutrail de Saint-Astier, en novembre dernier, était présent également.Une fois entrés dans notre sas, en bonne position près du meneur d’allure des 3 h, à quelques mètres seulement de l’arche de départ, on pouvait sentir l’adrénaline monter avec la musique annonçant le décompte.Au coup de feu, la musique, la ferveur du public, venu nombreux pour nous acclamer, et l’excitation du départ nous ont rapidement fait oublier le froid et la pluie.Le départ du marathon – (Source : www.sudouest.fr)Partis depuis le quai Louis XVIII au niveau de la place de Quinconces, nous n’avions plus qu’une seule idée en tête : accomplir la boucle pour revenir franchir la ligne d’arrivée située à quelques centaines de mètres de là, près du miroir d’eau, le plus rapidement possible.Entre temps, nous allions devoir franchir le nouveau pont Chaban Delmas, avant de revenir rive gauche par le pont de pierre, puis prendre la direction de Talence, Mérignac et Pessac, en passant à travers les vignobles de Pape Clément et Picque Caillou, pour finir par un retour par le centre historique avec un passage devant les principaux lieux historiques (place Gambetta, église Sainte-Croix, place de la Victoire, les Capucins, le jardin public…).Passage dans le château Pape Clément – (Source : lepape-info.com)Cédric a réussi à partir vite et à s’extirper de la masse du peloton, en compagnie de Laurent sur près des deux tiers du parcours, à une allure régulière de 4’00 au km. Une allure qu’il a réussi à maintenir jusqu’au bout sauf lors du passage peu roulant dans le parc bordelais et sur le dernier kilomètre où il a chuté sur les pavés rendus glissants par la pluie.A l’arrivée, il améliore sa meilleure marque sur la distance avec un chrono inespéré de 2h49’54, et décroche une place de 19ème sur près de 5 600 coureurs classés (selon le classement général en « temps réel »).Cédric – Dossard 2512 – (Source : http://www.runningmag-aquitaine.fr/)De son côté, Cyril est resté bien sagement derrière les 2 meneurs d’allure des 3 h qui, il faut le souligner, ont parfaitement joué leur rôle, n’hésitant pas à se charger sur chaque ravitaillement pour servir de porteur d’eau et soutenir moralement le groupe des suiveurs de leurs encouragements. Après un passage à la mi-course avec de bonnes sensations, il était toujours dans le tempo, au 35ème km, pour passer sous les 3 h. Il a connu par la suite une grosse baisse de régime, sans doute en raison d’un manque d’alimentation, qui lui a fait terminer la course dans « le dur », en 3h04’34.Cyril – Dossard 2513 – (Source : http://www.runningmag-aquitaine.fr/)Au delà des difficultés du parcours, qui faisaient plus ressembler parfois la course à du trail urbain qu’à une épreuve classique sur route, du fait de la diversité du revêtement (boue, gravier) et de la présence d’obstacles divers (rails de tramway, trottoirs, séparateurs, plots…), quelques couacs sont venus entacher notre enthousiasme à l’arrivée :– des ravitaillements mal annoncés, mal éclairés et peu fournis en solide et en salé ;– des rues parfois trop étroites pour absorber le flux des coureurs ;– une certaine confusion au niveau du balisage et des signaleurs, entre les coureurs du relais et en solo ;– des sections peu ou pas éclairées (jardin public) ;– un parcours apparemment plus long que la distance réglementaire, avec pour certains près de 43 km parcourus au total (les organisateurs ayant peut être voulu rivaliser avec le marathon du Médoc qui a la réputation d’être le plus long du monde !).Malgré ces erreurs de jeunesse, le pari des organisateurs de faire de cette épreuve une course populaire semble avoir été atteint, que ce soit au niveau du nombre des participants ou celui des spectateurs qui s’étaient déplacés en nombre pour nous encourager (et parmi lesquels on a eu la surprise et le plaisir de trouver quelques lecteurs de notre blog qui nous ont reconnus et encouragés à notre passage, merci à eux !).Même si ce n’était pas non plus du niveau de ce qu’on peut trouver sur des courses emblématiques comme celle de Béhobie-San Sébastien, où la ferveur est impressionnante, on pouvait sentir une certaine communion se créer entre les coureurs et le public.Courir de nuit, au milieu des édifices et des vignobles illuminés, cela donne aussi une saveur toute particulière à la course.Il faut reconnaître enfin que la « belle endormie », que nous avions connue il y a une vingtaine d’année au moment de nos études (où nous courions alors… de bar en bar !), s’est sacrément bien modernisée et que la métropole bordelaise jouit d’un patrimoine architectural et culturel incomparable.On peut dire que le marathon de Bordeaux se singularise en cela des autres marathons urbains auxquels nous avons pu participer par le passé. De cette première édition, il en ressort une course avec déjà une forte identité et un potentiel incontestable qui pourrait, en élargissant son audience auprès des coureurs étrangers, le faire entrer dans le top 10 des marathons les plus prestigieux.Nous remercions Running Heroes et Bio C’Bon de nous avoir permis de participer à cette édition inaugurale.

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