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Le semi BB 2014... la prochaine fois, faudra s'y préparer!

Semi-Marathon Boulogne Billancourt 2014

À propos de l'auteur

Comme beaucoup, j'ai commencé le running quand un beau jour d'octobre 2012, je suis monté sur la balance et celle-ci s'est bien fichue de moi en me montrant 99,8 kg. Impossible de passer à 3 numéro à gauche de la virgule => on commence le running. N'y connaissant rien, et ne pratiquant que peu de sport à l'époque, un paire d'Asics Patriot me fera l'affaire pendant quelques moi, le temps d'y...

 

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Le Running, un beau jour d'octobre 2012... ...
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Le semi BB 2014... la prochaine fois, faudra s'y préparer! - Mon Compte-Rendu du running

LE SEMI BB 2014... LA PROCHAINE FOIS, FAUDRA S'Y PRÉPARER!

Ah lalalalala.1ère conclusion: à mon niveau, on ne se lance pas dans semi avec un objectif sans préparation.2ème conclusion: apprendre à gérer une course du début (ne pas se laisser emporter par l'euphorisante facilité de suivre les flambeaux d'1h40 pendant 7km) à la fin (je suis capable de courir jusqu'au bout bor#$µ!) !Bref, que du bonheur dans la souffrance joyeuse d'un dimanche de Novembre.Tout à commencer quand j'ai vu que j'étais en forme en cette fin d'année, et je voulais une épreuve pour savoir où j'en étais.Après une recherche sur internet sur les sites habituels, 2 sont sorties du lot: La Course Royale (Fontenay-le-Fleury) et sa traversée des jardins du château de Versailles (je commence à bien les connaître :) ) de 20km et le semi-marathon de Boulogne.Un voyage professionnel sur la semaine 45 me fit abandonné l'idée de la Royale, ne restait plus que le semi BB.Ces dernières semaines étaient animées par 2 ou 3 sorties par semaine, avec des séances agréables en sensations (dont une 3x2km à 8'45'' très bonne!). Je me suis (naïvement) dit que je pourrais peut-être égaler voire améliorer mon RP établit en septembre au semi de Bois d'Arcy sur la même distance.Une sortie le Jeudi pour être en forme, et le dossard récupéré le samedi après-midi. Je suis tout content, limite excité!!Dimanche matin, me voilà à 8h30 en train de tourner pour trouver une place de parking dans les rues de Boulognes, et je me dis que la course ne pourra pas être plus difficile que cette épreuve parisienne de garer sa voiture à une distance raisonnable de sa destination. Après maintes tentatives, je trouve une place, mais je n'arrive pas à me situer par rapport au départ. Heureusement qu'un flux assez régulier de personnes habillées un peu comme moi se faufile dans les rues, après avoir demander mon chemin à un runner qui avait froid (comme moi d'ailleurs), direction départ.Ok, départ trouvé, bonne ambiance qui monte progressivement. Direction les semi-remorques / vestiaires. Je me garde ma banane et ma bouteille d'eau d'avant départ et hop direction sas.Je me mets bien au fond du sas des 1h40, proches des 1h45 qui me paraissent plus dans mes cordes...Le froid aidant, je me laisse entraîner dans l'échauffement collectif qui fait son effet.Je me dis que c'est dommage car je n'ai pas encore l'habitude d'essayer de rencontrer des collègues @runner du net... Faudra rectifier cela dans le futur!La montre prête à démarrer, le corps chaud malgré un petit froid qui fera du bien dans la course, et le départ est lancé!Moins d'une minute après le départ des boss, me voilà passant la ligne.Cette sensation de début de course, j'adore. Euphorique, confiant, dans la masse (j'aime un poil moins).N'ayant pas préparé ce semi spécifiquement, je me dis que je vais aller au gré des sensations, en me donant des objectifs par phase. Première idée (sûrement la plus mauvaise), essayer de garder les flambeaux du 1h40 en ligne de mire, et si pas possible de suivre, décrochage pour reprendre avec les 1h45 qui devrait être dans mes possibilités!Et nous voilà donc sur un rythme agréable, le premier kilo en 4'52''. Sur le coup, je me dis que je vais quand même trop vite, malgré des supers sensations... Mais l'esprit bête qui se laisse entraîner par la masse parle plus fort, et je continue. 2ème kilo en 4'42, là, c'est rapide, mais je me surprends à vraiment être bien sans aucune sensation négative et décide de rester sur le rythme. Les 3 prochains seront sur un rythme légèrement décroissant pour faire le 5ème en 4'55'' en pleine forme. Premier ravito bien négocié, on continue.5'01 sur les 3 km suivants, super, je me dis que je tiens peut-être mon nouveau RP (j'avais entendu dire que c'était le semi idéal pour battre son RP du fait qu'il est très roulant, et je me motive bien). Je discute même avec un collègue de course lorsqu'à l'entrée du Bois, nous croisons les boss à allure mobylette! Ils sont forts ces mecs quand même.2ème ravito un peu galère, je préfère prendre mon temps pour boire et manger un peu, je n'arrive pas a respirer en mangeant. 13ème kilo, pause pipi, je savait que j'aurais du y aller molo, mais, mieux vaut perdre quelques secondes que de sentir des crampes de la mort!Je commence à sentir quand même que le départ pris était peut-être trop rapide pour moi (j'ai laissé filer les flambeaux 1h40 il y a 3 ou 4 km), et mon rythme se met à 5'15, ce qui est déjà plus réaliste pour moi.3ème ravito, et là, c'est le drame. Je n'y arrive plus. Plus de forces dans les jambes. Merde!! Que se passe-t-il? Je me dis que c'est trop tôt pour finir au mental! Il reste tout de même 6 km, il va falloir se booster un peu, et arrêter de croire que je n'y arriverai pas!Et commença le calvaire. La première flamme 1h45 me passe avec son groupe motivé, j'essaie de l'accrocher... même pas en rêve... 2ème flamme, rebelotte. Tout d'un coup, je me revois au MDP2014... les sensations sont les mêmes. Le moral en berne, les groupes de runners qui passent "à l'aise" (par rapport à moi) à coté de moi, sur lesquels j'essaie de me motiver, mais rien. Pas de jus. Je sens même le bout de mon nez qui commence à "trembler". Pour éviter l'hypoglycémie, je me mets donc à marcher. Je finirai ce semi entier! 18ème (6’58’’), puis 19ème
(6’22’’) moitié courant moitié marchant, le début du 20ème (8’40’’ :s) sera
mon pire moment. Je me sens proche de l'abandon, mais ce n'est pas envisageable.
Je marche, marche, marche, je ne trouve pas les forces dont j’ai besoin pour
continuer.

Puis, un runner me passe et me lance un « allez,
lache pas, tu peux y arriver ». J’en avais eu qquns avant, mais, je ne
sais pas pourquoi, celui-ci m’a donné qqchose. Et je repars. Allez ! Un
petit trot agréable. J’arrive même au niveau de mon motivateur qui marche à son
tour, et je l’embarque. Je lui dis « maintenant c’est à mon tour de t’emmener,
on y va ensemble ». Ce qui aura le mérite de re-booster ce collègue, et on
part ensemble. Il a l’air de plus souffrir que moi, mais à coup de « on y
est presque / il reste moins de 2 km » j’essaie de le tirer, et je me
rends compte que le fait de focaliser sur la remotivation de ce collègue me
fait oublier mes mauvaises sensations. Je me sens bien, mais je veux rester
avec lui, car c’est quand même grâce à lui que je suis re-motivé ! Mais il
sent bien que les formes sont différentes et me dit de partir car, il n’arrivera
pas à finir en courant. Je le remercie, lui dit qu’il y arrivera, et je me mets
la ligne d’arrivée en point de mire. Un coup d’œil sur la montre pour voir qu’il
me reste moins de 5 minutes pour finir en dessous des 2h00… et je donne tout.
Vraiment tout. Au bout de la ligne droite, je vois le chrono officiel, et je me
dis que même lui ne fera pas passer la barre des 2 heures ! Je vaux mieux
que ça ! Et je passe la ligne en 1h58min18sec.

Je n’en peux plus. Vidé ! Pas comme
MDP, mais quand même ! Reprise du souffle, errements dans la zone d’arrivée,
je commence à avoir froid, et je cherche le poncho plastique, puis la médaille,
ou le contraire, je ne sais plus… Mais c’est bizarre. Je sais que j’ai foiré
cette course, mais je suis content.
Je garderai ce sentiment, une fois de plus,
de m’être surpassé. Le mental, cette arme. Je cherche rapidement le collègue
grâce à qui j’ai eu le coup de boost suffisant pour arriver en dessous des
2h00, Mais, vu le nombre de personnes, ce sera mission impossible. Je récupère
une bouteille d’eau, et, un poil désorienté, je vais récupérer mes affaires. Je
me dis que j’aurais bien pris plus qu’une simple bouteille d’eau, mais
apparemment, il n’y avait rien d’autre. Le jogging mis, je retourne vers l’arrivée,
et je découvre un mini paradis, sous la forme d’une chaude soupe de volaille
délicieuse servie 2 mètres plus loin que là où je m’étais arrêté.

Je resterai encore quelques
longues minutes près de la ligne, pour vivre un peu de la joie de chaque
personne finisher… et je me dis que l’effort est beau !

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